Pourquoi visiter le nord-ouest de l’Argentine?

Pour ses paysages extraordinaires

Des sommets enneigés, des montagnes arides et multicolores, des plaines couvertes de cactus, des phénomènes géologiques vieux de centaines de millions d’années, des déserts de terre rouge, des vallées fertiles à la végétation luxuriante. Le noroeste argentin est une région de hautes montagnes, adossée à la cordillère des Andes, et vous éblouira par la beauté de ses paysages.

Pour le dépaysement

Le noroeste argentin est le parcours le plus dépaysant que le pays vous offrira. C’est une région authentique, pittoresque, l’Amérique latine des Andes. Les cultures indigènes aymaras, quechua et calchaquis sont très présentes, les traditions ancrées dans le quotidien des habitants.

Pour ses sites naturels

Le noroeste argentin offre plusieurs des plus beaux sites naturels du pays.

La Quebrada de Humahuaca, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, suit un itinéraire culturel important, le Camino del Inca, le long de la vallée du Rio Grande. Elle offre des indices importants de son utilisation comme grande voie commerciale depuis 10 000 ans, et notamment des traces de l’Empire Inca et des combats pour l’indépendance.

Les Valles Calchaquíes, ensemble de montagnes et de canyons s’étendant sur 520 km au sud de Salta. Sur la mythique route 40, qui traverse des villages pittoresques et des sites archéologiques exceptionnels, au cœur d’un fantastique paysage lunaire de montagnes rouges sculptées par la nature au cours des siècles.

Pour son patrimoine archéologique

Le nord-ouest argentin possède un grand patrimoine culturel et, surtout, archéologique et anthropologique.

Traversé par le Camino del Inca, l’un des outils fondamentaux de conquête de l’empire inca, qui utilisaient les infrastructures des peuples conquis pour renforcer leur réseau de communication et de pouvoir, la région abrite de multiples sites de grande valeur patrimoniale qui permettent d’en apprendre davantage sur les cultures pré-hispaniques.

Les sites les plus importants sont la Pucará de Tilcara (Jujuy) :

Et les ruines de Quilmes (Tucuman) :

Un des sites les plus connus est situé sur le volcan Llullaillaco. C’est là que l’une des découvertes les plus importantes des dernières décennies a été faite : les corps de trois enfants congelés (momies naturelles). Ils sont aujourd’hui exposés au Musée d’archéologie de l’Alta Montaña de Salta, ainsi que les objets qui faisaient partie de leur lieu de sépulture.

Dans toute la Quebrada de Humahuaca, il existe des dizaines d’autres sites archéologiques, tels que El Alfarcito, Peñas Blancas, Inca Cueva ou Huachichocana.

Pour sa gastronomie et sa viticulture

La gastronomie de la région intègre des spécialités andines typiques, notamment les humitas, le locro, le lamas et du très bon quinoa (le meilleur que je n’ai jamais mangé, préparé avec maestria avec des « épices locales »). La cuisine est partout délicieuse, plus épicée et colorée que dans le reste du pays. Et vous aurez l’occasion de découvrir de superbes restaurants, à des prix très raisonnables.

Sans compter que c’est une des grandes régions viticoles du pays. Une visite des vignobles est un passage obligé pour tout visiteur qui se rend dans la région. Vous goûterez à des cépages uniques au monde et à des vins que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, même pas à Buenos Aires (nous pouvons en témoigner).

Pour sa faune abondante

On est ici dans l’environnement naturel d’une faune considérable, que l’on croise aisément sur sa route. Les enfants en ont eu plein les yeux.

Lamas

Le lamas est le plus proche parent du chameau. Il mesure entre 1,10 et 1,20 m au garrot et pèse 130 à 150 kg. Oreilles longues et arrondies, joues dépourvues de poils. La laine de sa robe est épaisse et va du blanc au noir, en passant par toute une gamme de nuances de brun.

Alpaga

Aussi de la famille de camélidés, l’alpaga est plus petit au garrot que le lama, mais peut mesurer jusqu’à 2 m de long. Il pèse 60 kg en moyenne. Les alpagas sont de plusieurs couleurs, blancs, marrons, noirs, beiges mais plusieurs variantes de chaque teinte se retrouvent dans leurs pelages. Ils vivent sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes.

Vigogne

La vigogne vit à l’état sauvage. Son poids ne dépasse que rarement les 60 kg et sa taille au garrot peut atteindre 1,10 m. De couleur fauve, avec une petite queue bicolore, son cou est long, son museau fin, ses oreilles pointues. Tout comme les rongeurs, ses dents poussent de manière continue. On la trouve sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes, entre 3 500 et 5 800 m d’altitude. Elle vit en harem formé généralement d’un mâle, de 2 ou 3 femelles et de leurs petits.

Guanaco

Le guanaco est un camélidé sauvage qui ressemble à la vigogne, mais en 2 fois plus gros. La robe est généralement rousse sur le dos et blanche sur le ventre. On le retrouve sous une altitude inférieure à 3 000 m.

Ñandú andino ou suri

Le ñandú andino est un oiseau d’environ 100 cm de long et 150 cm de hauteur. Il pèse environ 25 kg. Ses ailes bien développées lui permettent d’être grand coureur. Il court avec le cou en position horizontale, avec les ailes près du corps, et peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 60 km/h. Sa coloration est gris-brun à brun avec des marbrures blanches. Le ñandú andino vit dans des zones élevées, jusqu’à 4000 m d’altitude, de la cordillère des Andes et des hauts plateaux andins.