Nous avons passé deux jours dans le magnifique village de Jardín. Ce lieu est un véritable joyau, avec ses majestueuses montagnes, sa nature luxuriante, ses plantations de café, son architecture colorée et son atmosphère très apaisante.

La vie du village gravite principalement autour de la Plaza de los Libertadores, qui est dominée par une imposante église néogothique. Cette place est entourée de charmantes terrasses de cafés et de petites boutiques. De cet endroit central, la vue panoramique sur les montagnes environnantes est exceptionnelle. Le soir, la place devient le point de ralliement de toute la ville, créant une ambiance chaleureuse et conviviale.









Pour explorer un quartier en altitude, presque coupé du reste du village, nous avons emprunté la Garrucha, une télécabine en bois très pittoresque. Je n’étais pas rassurée, mais l’expérience en valait la peine !


En suivant un sentier bordé de plantations de café, de bananes plantains, de canne à sucre, d’avocatiers et en passant par de fincas aux jardins soignés, nous avons découvert des demeures assez improbables, une végétation luxuriante et une variété d’oiseaux multicolores. Cette promenade, d’environ deux heures, ne présente pas de difficultés particulières et nous a menés jusqu’à la Cascada del Amor, dont la légende dit que si des couples d’amoureux lui rendent visite et s’embrassent devant elle, leur amour durera pour toujours.
Pour notre dîner, nous avions envie de pizza et avons été enchantés par notre expérience chez Bella Italia.


Pour la nuit, nous avons opté pour Casa Passiflora, un charmant hôtel boutique qui nous a séduits avec son patio et ses boiseries. Nous recommandons chaleureusement cet établissement!




La route jusqu’à et depuis Jardín
En ce qui concerne les trajets pour arriver et quitter Jardín, ils se sont avérés quelque peu éprouvants. L’ autoroute est en construction depuis six ans. Elle n’est toujours pas ouverte…
Le voyage depuis Armenia, qui se trouve à environ 200 km de distance, nous a pris plus de cinq heures, notamment en raison de plus de deux heures passées sur un chemin de montagne cahoteux, en terre et en pierres, parsemé des plus gros nids-de-poule que nous ayons jamais vus (pourtant au Québec on s’y connaît!). La route était souvent très boueuse, et nous avons même traversé des petits cours d’eau sur notre chemin. Heureusement, notre véhicule 4×4 a bien fait l’affaire.
Pour le retour, le trajet de 120 km jusqu’à Medellín a duré près de trois heures et demie sur une route étroite en très mauvais état, encombrée de camions venant en sens inverse. On ne peut s’empêcher de plaindre les Colombiens qui doivent affronter ces routes régulièrement. Et il faut noter qu’il y a des péages, ce qui rend le voyage encore plus onéreux.

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